Faso médias : 18 mois après, le micro reste ouvert

Le séminaire de clôture des activités de la première partie du projet FasoMédias initié par l’Agence française de coopération média CFI et l’Union nationale de audiovisuel libre du Faso (UNALFA) se tient du 20 au 21 septembre 2016 à Royal Beach Hôtel à Ouagadougou. Ce séminaire aura le mérite de faire le bilan de 18 mois de travaux et de créer un cadre de réflexion pour envisager des actions futures.

Après dix-huit mois de mise en œuvre du projet FasoMédias qui a concerné la presse audiovisuelle, l’heure est maintenant au bilan. En effet, on note plus de 80 sessions de formation et autres activités en lien avec la sphère médiatique. Egalement plus de 70 médias, 200 journalistes et responsables de médias ont reçu des outils pour le renforcement de leurs capacités. Ayant œuvré dans un contexte socio-politique marqué par la Transition, les élections présidentielle, législatives puis municipales, FasoMédias a permis d’améliorer la formation des professionnels burkinabè de la presse .

Il a également favorisé le traitement citoyen de l’information, et l’appropriation du champ politique aux populations burkinabè. Selon Rémis Fulgance Dandjinou, ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, l’initiative a permis de contribuer à la sensibilisation au vote ,à la couverture des élections et même à en garantir la transparence, ainsi qu’à l’aspect apaisé des scrutins. Il a par ailleurs souligné que FasoMédias est une synergie de différents organes qui a permis à la presse nationale d’être à la hauteur des enjeux en ce qui concerne la démocratie. Les médias par leurs actions d’alerte, la remontée des préoccupations des populations, ont permis aux élus et aux gouvernants de servir au mieux les intérêts du pays.

Pour Charlemagne Abissi, président de l’UNALFA, l’objectif de ce séminaire est de faire le point des différentes activités menées et aussi d’évaluer la contribution de l’Union européenne dans ce projet. Signalons que le coût dudit projet est estimé à 200 millions de francs CFA. En outre, il s’est dit satisfait des résultats engrangés au regard des formations qui ont pu se tenir et ayant pris en compte la presse publique, privée, écrite, en ligne, la radio et la télévision. Au cours de ces deux jours de bilan, des rencontres techniques et pédagogiques auront lieu entre les partenaires du CFI et de l’UNALFA afin de voir comment envisager la suite du projet. Quant au ministre en charge du département, il a souhaité des résolutions et des recommandations pertinentes pour la presse et la démocratie dans notre pays.

Assiata Savadogo
L`Observateur Paalga

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