« Faso Médias » outille des journalistes burkinabè sur l’animation d’émissions interactives et le management éditorial

Dans le cadre du projet Faso Médias, des journalistes d’une dizaine de radios ont bénéficié d’une formation de deux semaines sur l’animation des émissions interactives. Au cours de la même session, des journalistes de trois télévisions ont été outillés sur le management éditorial, la technique de réalisation et l’animation de débats. Les différents stagiaires ont reçu leurs attestations au cours d’une cérémonie officielle organisée le 29 aout 2015 à Ouagadougou.

Dans le cadre du projet Faso Médias, des journalistes d’une dizaine de radios ont bénéficié d’une formation de deux semaines sur l’animation des émissions interactives. Au cours de la même session, des journalistes de trois télévisions ont été outillés sur le management éditorial, la technique de réalisation et l’animation de débats. Les différents stagiaires ont reçu leurs attestations au cours d’une cérémonie officielle organisée le 29 aout 2015 à Ouagadougou.

Cette session de formation fait suite aux formations déjà assurées par CFI et l’UNALFA dans le cadre du projet Faso médias en prélude aux élections à venir au Burkina. Les deux formations se sont tenues simultanément, l’une pour les télévisions et l’autre pour les radiodiffusions. L’interactivité étant un sujet préoccupant de l’heure, il était plus qu’opportun que les animateurs desdites émissions soient mieux outillés pour bien conduire ces types d’émissions. Après deux semaines de formation théorique et pratique, ils savent désormais « comment bien gérer une émission interactive », à en croire le président de l’UNALFA, Charlemagne Abissi.
Même son de cloche du côté des bénéficiaires de cette session de renforcement de capacité. « Cette formation nous a permis d’avoir les rudiments pour éviter les écueils dans la réalisation des émissions interactives. On s’est familiarisé avec les bonnes pratiques, ce qui permettra de professionnaliser davantage les émissions interactives et de retour dans nos rédactions, ça va donner un autre visage à ces émissions interactives que nous allons désormais conduire dans nos radios », confirme le stagiaire Grégoire Zongo de la radio Salaki de Dédougou.

Des émissions difficiles à conduire

Ce sont les experts de CFI et de l’UNALFA qui ont conduit cette session de formation à l’intention des journalistes burkinabè de l’audiovisuel. « Ce sont des émissions particulièrement difficiles à faire. Donc, nous avons formé dix journalistes de radios burkinabè. La formation a consisté à envisager tous les meilleurs sujets, surtout en cette période actuelle, qui peuvent être abordés lors de ces émissions. Nous avons aussi abordé la question du dispositif pour permettre au journaliste de pouvoir poser les bonnes questions et donner la parole de manière convenable », a rappelé le formateur Jean Yves Schneider, expert à CFI, coordonnateur pédagogique dans le cadre du projet Faso Médias. Il a aussi fallu convaincre les directeurs de stations pour qu’ils mettent en place ces dispositifs. Pour Jean Yves Schneider, la réalisation d’une émission interactive demande une organisation, mais aussi et un travail en synergie entre journalistes.
Cette formation était surtout pratique. Et, ce sont les studios de radio Liberté qui servi de cadre pour les stagiaires. Là, ils ont pu enregistrer huit émissions au cours de la deuxième semaine de la formation.

Travailler en synergie

Pour les télévisions, les journalistes, animateurs et autres techniciens ont été outillés en matière de management éditorial, en réalisation technique, en débats. Ce, dans l’optique d’organiser une nuit électorale par chaque télévision. « Faso médias concoure à une meilleure prise en charge des élections par les médias du Burkina. Voilà pourquoi, nous avons commencé à travailler en synergie. Ce qui va nous amener à soirée électorale en commun avec une trentaine de radios au moins », soutient Charlemagne Abissi, le président de l’UNALFA.
Dans le cadre de cette couverture des élections couplées du 11 Octobre 2015, il est aussi prévu « le grand oral » où nous les candidats aux élections seront invités à faire face à un panel de journalistes et d’experts des OSC pour soumettre à la critique leur programme de société.
De ce fait, d’autres sessions de formation sont prévues dans les jours à venir, notamment pour les journalistes-reporters électoraux. Mais, pour réussir la couverture de ces élections, les formateurs invitent les radios partenaires et les télévisions à travailler en synergie. Toute chose qui permettra de mutualiser les forces pour un travail journalistique plus professionnel.

Moussa Diallo
Faso-tic.net

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